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Une histoire par jour

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zec Re: Une histoire par jour

Message  Invité Ven 14 Avr - 21:53

Coucou,

:qpq:

Voici une petite histoire

Vendredi 14 Avril 2006

Bebe gorille et le pantalon

Bébé Gorille se promenait dans la jungle. Tout à coup, il aperçut un morceau de tissu. Il le ramassa. Quel drôle de chose : il y avait deux longs morceaux et un, plus large, qui les reliait ensemble.
Bébé Gorille alla voir Papa Gorille.

- Dis-moi, Papa Gorille, qu'est-ce que ce morceau de tissu ?
- Mon fils, dit Papa Gorille, c'est un pantalon.
- Un PÔN-TÂ-LÂN ? s'étonna Bébé Gorille ?
- Oui, un pan-ta-lon.
- Et à quoi ça sert un PÔN-TÂ-LÂN ?
- C'est pour les êtres humains. Ils se mettent le pantalon sur les fesses.
- Ah bon, mais pourquoi faire ?
- Parce que les humains n'ont pas la chance d'avoir des poils partout, comme nous les Gorilles. Alors, ils ont froid. Et pour se protéger du froid, ils ont inventé les vêtements. Le pantalon est un vêtement.
- Oh, ben alors, ça ne me sert à rien un PÔN-TÂ-LÂN ?
- Non, à rien, lui répondit Papa Gorille.

Bébé Gorille monta dans son arbre de jeu. Là, il prit une grande branche et attacha le vêtement tout au bout. Le pantalon servait maintenant de drapeau. Bébé Gorille était très content.

Le lendemain matin, Bébé Gorille courut à son arbre à jeu après avoir mangé un régime de bananes pour son petit déjeuner. Il fut très étonné : son drapeau avait disparu. Tout de suite, Bébé Gorille alla voir sa sœur. Sœur Gorille était en train de jouer avec sa poupée, et essayait de l'habiller avec le pantalon. Bébé Gorille n'était pas content.

- C'est mon PÔN-TÂ-LÂN, dit-il à sa sœur. C'est moi qui l'est trouvé.
- C'est pas vrai, répondit sa sœur. Je l'ai trouvé sur un bâton.
- C'était mon drapeau, rends moi mon PÔN-TÂ-LÂN. Et il attrapa le pantalon et dira dessus.

Sa sœur tira de son côté. Et ce qui devait arriver, arriva : le pantalon se déchira. Bébé Gorille courut dans son arbre à jeux et transforma son drapeau en fanion. Et sa sœur se servit de l'autre moitié pour faire une robe à sa poupée.

Quelle sale vie, la vie d'un PÔN-TÂ-LÂN chez les Gorilles !



Bisous

Dotie opo

Invité
Invité


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zec Re: Une histoire par jour

Message  Invité Sam 29 Avr - 9:05

Coucou,

:qpq:

Samedi 29 Avril 2006

La chèvre de M. Seguin
par Alphonse Daudet


M. Seguin n'avait jamais eu de bonheur avec ses chèvres.
Il les perdait toutes de la même façon ; un beau matin elles cassaient leur corde, s'en allaient dans la montagne, et là-haut le loup les mangeait. Ni les caresses de leur maître, ni la peur du loup, rien ne les retenait. C'étaient, paraît-il, des chèvres indépendantes, voulant à tout prix le grand air et la liberté.
Le brave M. Seguin qui ne comprenait rien au caractère de ses bêtes, était consterné. Il disait : "C'est fini ; les chèvres s'ennuient chez moi, je n'en garderai pas une."
Cependant, il ne se découragea pas, et, après avoir perdu six chèvres de la même manière, il en acheta une septième ; seulement, cette fois, il eut soin de la prendre toute jeune, pour qu'elle s'habituât mieux à demeurer chez lui.
Ah ! Gringoire, qu'elle était jolie la petite chèvre de M. Seguin ! qu'elle était jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils noirs qui lui faisaient une houppelande ! C'était presque aussi charmant que le cabri d'Esméralda - tu te rappelles, Gringoire ? - et puis, docile, caressante, se laissant traire sans bouger, sans mettre son pied dans l'écuelle. Un amour de petite chèvre...
M. Seguin avait derrière sa maison un clos entouré d'aubépines. C'est là qu'il mit la nouvelle pensionnaire. Il l'attacha à un pieu au plus bel endroit du pré, en ayant soin de lui laisser beaucoup de corde, et de temps en temps il venait voir si elle était bien. La chèvre se trouvait très heureuse et broutait l'herbe de si bon cœur que M. Seguin était ravi.
"Enfin pensait le pauvre homme, en voilà une qui ne s'ennuiera pas chez moi ! "
M. Seguin se trompait, sa chèvre s'ennuya.

Un jour, elle se dit en regardant la montagne :
"Comme on doit être bien là-haut ! Quel plaisir de gambader dans la bruyère, sans cette maudite longe qui vous écorche le cou !... C'est bon pour l'âne ou le bœuf de brouter dans un clos, les chèvres il leur faut du large."
A partir de ce moment, l'herbe du clos lui parut fade. l'ennui lui vint. Elle maigrit, son lait se fit rare. C'était pitié de la voir tirer tout le jour sur sa longe, la tête tournée du côté de la montagne, la narine ouverte, en faisant Mé !... tristement.
M. Seguin s'apercevait bien que sa chèvre avait quelque chose, mais il ne savait pas ce que c'était... Un matin comme il achevait de la traire, la chèvre se retourna et lui dit dans son patois :
"Ecoutez, monsieur Seguin, je me languis chez vous, laissez-moi aller dans la montagne.
_ Ah ! mon Dieu !... Elle aussi ! " cria M.Seguin stupéfait, et du coup, il laissa tomber son écuelle ; puis s'asseyant dans l'herbe à côté de sa chèvre :
"Comment, Blanquette, tu veux me quitter ! "
Et Blanquette répondit :
"Oui, monsieur Seguin.
_ Est-ce que l'herbe te manque ici ?
_ Oh ! non, monsieur Seguin.
_ Tu es peut-être attachée de trop court. Veux-tu que j'allonge la corde ?
_ Ce n'est pas la peine, monsieur Seguin.
_ Alors, qu'est-ce qu'il te faut ? qu'est-ce que tu veux ?
_ Je veux aller dans la montagne, monsieur Seguin.
_ Mais, malheureuse, tu ne sais pas qu'il y a le loup dans la montagne... Que feras-tu quand il viendra ?...
_ Je lui donnerai des coups de corne, monsieur Seguin.
_ Le loup se moque bien de tes cornes. Il m'a mangé des biques autrement encornées que toi... Tu sais bien, la pauvre vieille Renaude qui était ici l'an dernier ? une maîtresse chèvre, forte et méchante comme un bouc. Elle s'est battue avec le loup toute la nuit... puis, le matin, le loup l'a mangée.
_ Pécaïre ! Pauvre Renaude !... Ça ne fait rien, monsieur Seguin, laissez-moi aller dans la montagne.
_ Bonté divine !... dit M. Seguin ; mais qu'est-ce qu'on leur fait donc à mes chèvres ? Encore une que le loup va me manger... Eh bien, non... je te sauverai malgre toi coquine ! et de peur que tu ne rompes ta corde, je vais t'enfermer dans l'étable, et tu y resteras toujours."
Là-dessus, M. Seguin emporte la chèvre dans une étable toute noire, dont il ferma la porte à double tour. Malheureusement, il avait oublié la fenêtre, et à peine eut-il le dos tourné, que la petite s'en alla...

Tu ris Gringoire ? Parbleu ! je crois bien ; tu es du parti des chèvres, toi, contre ce bon M. Seguin... Nous allons voir si tu riras tout à l'heure.
Quand la chèvre blanche arriva dans la montagne, ce fut un ravissement général. Jamais les vieux sapins n'avaient rien vu d'aussi joli. On la reçut comme une petite reine. Les châtaigniers se baissaient jusqu'à terre pour la caresser du bout de leurs branches. Les genêts d'or s'ouvraient sur son passage, et sentaient bon tant qu'ils pouvaient. Toute la montagne lui fit fête.
Tu penses, Gringoire, si notre chèvre était heureuse ! Plus de corde, plus de pieu... rien qui l'empêchât de gambader, de brouter à sa guise... C'est là qu'il y avait de l'herbe ! Jusque par-dessus les cornes, mon cher !... Et quelle herbe savoureuse, fine, dentelée, faite de mille plantes... C'était bien autre chose que le gazon du clos. Et les fleurs donc !... De grandes campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux !...
La chèvre blanche, à moitié saoule, se vautrait là-dedans les jambes en l'air et roulait le long des talus, pêle-mêle avec les feuilles tombées et les châtaignes... Puis, tout à coup, elle se redressait d'un bond sur ses pattes. Hop ! la voilà partie, la tête en avant à travers les maquis et les buissières, tantôt sur un pic, tantôt au fond d'un ravin, là-haut, en bas, partout... On aurait dit qu'il y avait dix chèvres de M. Seguin dans la montagne.
C'est qu'elle n'avait peur de rien, la Blanquette. Elle franchissait d'un saut de grands torrents qui l'éclaboussaient au passage de poussière humide et d'écume. Alors, toute ruisselante, elle allait s'étendre sur quelque roche plate et se faisait sécher par le soleil... Une fois, s'avançant au bord d'un plateau, une fleur de cytise aux dents, elle aperçut en bas dans la plaine, la maison de M. Seguin avec le clos derrière. Cela la fit rire aux larmes.
"Que c'est petit ! dit-elle ; comment ai-je pu tenir là-dedans ?"
Pauvrette ! de se voir si haut perchée, elle se croyait au moins aussi grande que le monde...
En somme, ce fut une bonne journée pour la chèvre de M. Seguin. Vers le milieu du jour, en courant de droite et de gauche, elle tomba dans une troupe de chamois en train de croquer une lambrusque à belles dents. Notre petite coureuse en robe blanche fit sensation. On lui donna la meilleure place à la lambrusque, et tous ces messieurs furent très galants... Il paraît même _ ceci doit rester entre nous, Gringoire _ qu'un jeune chamois à pelage noir eut la bonne fortune de plaire à Blanquette. Les deux amoureux s'égarèrent parmi le bois une heure ou deux, et si tu veux savoir ce qu'ils dirent, va le demander aux sources bavardes qui courent invisibles dans la mousse.

Tout à coup, le vent fraîchit. La montagne devint violette ; c'était le soir...
"Déjà !" dit la petite chèvre, et elle s'arrêta fort étonnée.
En bas, les champs étaient noyés de brume. Le clos de M. Seguin disparaissait dans le brouillard et de la maisonnette on ne voyait plus que le toit avec un peu de fumée. Elle écouta les clochettes d'un troupeau qu'on ramenait, et se sentit l'âme toute triste... Un gerfaut, qui rentrait, la frôla de ses ailes en passant. Elle tressaillit... puis ce fut un hurlement dans la montagne :
"Hou ! hou !"
Elle pensa au loup, de tout le jour, la folle n'y avait pas pensé... Au même moment une trompe sonna bien loin dans la vallée. C'était ce bon M. Seguin qui tentait un dernier effort.
_ Hou ! hou !... faisait le loup.
_ Reviens ! reviens !..." criait la trompe.
Blanquette eut envie de revenir ; mais en se rappelant le pieu, la corde et la haie du clos, elle pensa que maintenant elle ne pouvait plus se faire à cette vie, et qu'il valait mieux rester.
La trompe ne sonnait plus...
La chèvre entendit derrière elle un bruit de feuilles. Elle se retourna et vit dans l'ombre deux oreilles courtes, toutes droites, avec deux yeux qui reluisaient... C'était le loup.
Enorme, immobile, assis sur son train de derrière, il était là regardant la petite chèvre blanche et la dégustant par avance. Comme il savait bien qu'il la mangerait, le loup ne se pressait pas ; seulement, quand elle se retourna, il se mit à rire méchamment.
"Ha ! ha ! la petite chèvre de M. Seguin" ; et il passa sa grosse langue rouge sur ses babines d'amadou.
Blanquette se sentit perdue... Un moment, en se rappelant l'histoire de la vieille Renaude, qui s'était battue toute la nuit pour être mangée le matin, elle se dit qu'il vaudrait peut-être mieux se laisser manger tout de suite ; puis, s'étant ravisée, elle tomba en garde, la tête basse et la corne en avant, comme une brave chèvre de M. Seguin qu'elle était... Non pas qu'elle eût l'espoir de tuer le loup _ les chèvres ne tuent pas le loup _ mais seulement pour voir si elle pourrait tenir aussi longtemps que la Renaude...
Alors le monstre s'avança, et les petites cornes entrèrent en danse.
Ah ! la brave petite chevrette, comme elle y allait de bon coeur ! Plus de dix fois, je ne mens pas Gringoire, elle força le loup à reculer pour reprendre haleine. Pendant ces trêves d'une minute, la gourmande cueillait en hâte encore un brin de sa chère herbe ; puis elle retournait au combat, la bouche pleine... Cela dura toute le nuit. De temps en temps la chèvre de M. Seguin regardait les étoiles danser dans le ciel clair, et elle se disait :
"Oh ! pourvu que je tienne jusqu'à l'aube..."
L'une après l'autre les étoiles s'éteignirent. Blanquette redoubla de coups de cornes, le loup de coups de dents... Une lueur pâle parut dans l'horizon... Le chant du coq enroué monta d'une métairie.
"Enfin !" dit la pauvre bête, qui n'attendait plus que le jour pour mourir ; et elle s'allongea par terre dans sa belle fourrure blanche toute tachée de sang...
Alors le loup se jeta sur la petite chèvre et la mangea.

Bisous
Dotie 5dd

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zec Re: Une histoire par jour

Message  Invité Mar 9 Mai - 8:41

Bonjour ,

:qpq:

Mardi 9 mai 2006

Le meilleur chien de traîneau

Il était une fois un chien de traîneau qui se nommait Flocon et ses cinq autres compagnons : Glacier, Montagne, Alaska, Gelée et Neige. Un jour, leur maître, Léon décida de les emmener en haute montagne au Canada. Après s'être couvert, avoir bien attelé les chiens, les sept passionnés de grand froid partirent.

Dix kilomètres plus tard, il se retrouvèrent coincés devant une pente tellement raide qu'ils n'osaient pas regarder en bas. Ils étaient en train de se demander s'ils devaient faire demi-tour ou pas quand soudain, le dernier des chiens, le plus maladroit, dérapa et entraîna tous les autres avec lui. Après avoir descendu cette horrible pente, ils étaient tous enfouis sous un mètre de neige poudreuse. Tous les chiens réussirent à sortir de la neige mais ils se rendirent compte que leur maître n'était plus là ! Et pour eux, le plus important c'est leur maître et les courses de chiens de traîneaux !

Alors, ils se mirent à le chercher et soudain, Flocon, le chien de tête fit Aououououou!! ce qui résonna dans toute la vallée. A ce moment, les six chiens se mirent à creuser, à creuser jusqu'à ce que les secours arrivèrent alertés par le cri de Flocon. Flocon est le meilleur chien de traîneau !!! Une fois sorti , Léon repris ses esprits et serra toute sa meute de chiens dans ses bras. Depuis, Léon et Flocon sont des amis inséparables.

bisous
Dotie djdjd

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zec Re: Une histoire par jour

Message  grainedefolie Mer 10 Mai - 0:02

ririr ririr
de grainedefolie pour Nathan
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zec Re: Une histoire par jour

Message  Invité Mer 10 Mai - 7:35

wouahhhh quel boulot Dotie.... dans la série Grand Nord... avez vous vu l'Age de Glace 1 et 2 ? toujours aussi hilarant l'écureuil, le mammouth et toute la bande.... un bon moment a passer en famille, ou tout seul bien tranquille sans "bruits périphériques" pour de bons fous rires....

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zec Re: Une histoire par jour

Message  Invité Dim 4 Juin - 12:40

Petite histoire du dimanche 4 juin 2006

La gaffe

Dina, une jolie chatte qui était gourmande et qui ne connaissait pas le goût de la confiture voulut en goûter.

Elle monta sur le buffet de la cuisine, se faufila entre les pots de confiture et... scratch! Un des pots tomba. À ce moment, madame Chichi entra du travail. Quand elle vit le pot de confiture renversé, elle prit Dina dans ses bras et lui dit:

-Tu es gourmande et maladroite. Ce n'est rien, ça se nettoie.

Bon dimanche
Dotie :78787:

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zec Re: Une histoire par jour

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